S’attaquer au défi climatique implique de remettre en cause les stéréotypes de genre, qui s’incarnent notamment dans l’alimentation.
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C’est un fait maintenant bien connu : limiter fortement sa consommation de viande, en particulier de viande rouge, est l’un des plus grands leviers à notre disposition pour agir à titre individuel contre le changement climatique.
La tendance est déjà là : 48% des Français disent avoir réduit leur consommation de viande ces 3 dernières années (certes d’abord pour des raisons de santé et de bien-être animal, l’environnement arrivant en 3e position, à égalité avec les motifs économiques). Mais il reste bien du chemin à parcourir.
Pour tendre vers une alimentation moins carnée afin de viser un monde moins carboné, c’est tout un imaginaire que nous devons faire évoluer, en acceptant de remettre en cause des croyances parfois solidement ancrées. Comme l’explique la journaliste Nora Bouazzouni, auteure de l’essai « Steaksisme, en finir avec le mythe de la végé et du viandard » paru au printemps dernier :