La jeune entreprise, qui porte et réalise des projets de production d’énergie renouvelable, a versé sa première redevance à la Ville de Bègles vendredi 19 mars. Elle cherche à réunir 35 000 eurosRemise de chèque symbolique, vendredi 19 mars. Solévent, jeune entreprise bordelaise dont les actionnaires sont autant de « citoyens engagés dans la transition énergétique », s’est acquittée de la modeste somme de 75,86 euros auprès de Clément Rossignol Puech, maire de Bègles. La première redevance due pour six mois d’exploitation de 120 panneaux solaires sur les toits de l’école Marcel-Sembat. Et si rendez-vous était donné au milieu de la cour de l’école Gambetta, c’est parce que 300 panneaux supplémentaires y seront installés par l’opérateur cet été, au-dessus des classes de CM1 et CM2.L’installation de Marcel-Sembat produit l’équivalent annuel en consommation électrique de 12 foyers, hors chauffage. Les chiffres peuvent apparaître limités, mais Solévent assume ce créneau de « petits projets » : là où « il y a de la place pour des sociétés citoyennes, avec une saine gestion », dit Julien Menaut, un des membres fondateurs. Initiée à Bègles autour d’une dizaine de personnes, l’entreprise en compte aujourd’hui « près de 60 ».« Vous nous avez fait confiance pour notre première installation », louait Magali Martin, présidente de Solévent, s’adressant vendredi au maire de Bègles. Forte de cette visibilité, l’entreprise se donne aujourd’hui des ambitions départementales : elle a décroché un chantier à l’école du Betey, à Andernos. « D’autres projets sont en cours, on est en phase de signature », indique-t-elle, un œil sur la Ville de Bordeaux : « C’est dans les tuyaux ».Si « un certain nombre de gens sont du métier » parmi les actionnaires, un chargé de mission, le premier salarié, a été recruté à l’automne et « on est en pleine levée de fonds citoyenne », poursuit Julien Menaut. Objectif : réunir 35 000 euros en quatre mois, le ticket d’entrée étant fixé à 50 euros, soit le prix d’une action. « L’arrivée de nouveaux actionnaires nous permet de développer de nouveaux projets », rappelle Julien Menaut. Ça tombe bien : le grand chèque en carton de vendredi est « réutilisable ». La société bordelaise Solévent « en pleine levée de fonds citoyenne »