On n’en sortira pas Ademe. Dans sa lettre-plafond adressée au ministère de l’Écologie (dont nous parlions dans l’édition de vendredi dernier), le premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a également demandé à Christophe Béchu de réduire de 35% le budget de l’Ademe (l’Agence de la transition écologique) qui passerait ainsi de 1,4 milliard en 2024 à 900 millions d’euros en 2025, a révélé le média Contexte vendredi. Le plus gros budget géré par cette agence aux nombreuses casquettes, c’est le fonds chaleur (800 millions d’euros) : il œuvre au développement de la production de chaleur et de froid renouvelables dans les entreprises et collectivités. L’Ademe s’occupe aussi du fonds économie circulaire et déchets (300 millions d’euros), de nombreux programmes en matière de recherche, de mobilités, de décharges, de sites pollués ; elle finance des projets pédagogiques, éducatifs ou créatifs ; bref, cette coupe claire dans ce que le gouvernement nomme lui-même «le bras armé de la transition écologique» aurait des conséquences en cascade dans une foule de secteurs.
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