Plus de deux mois après les affrontements du 25 mars sur le site de la mégabassine de Sainte-Soline, le gouvernement a dissous le mouvement écologiste. Mais plusieurs questions juridiques subsistent.
Plus de deux mois après avoir lancé la procédure, le gouvernement a dissous, mercredi 21 juin, le mouvement écologiste Les Soulèvements de la Terre (LST) lors du conseil des ministres. La décision était attendue depuis début avril, quelques jours après la manifestation du 25 mars contre le projet de mégabassine à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), coorganisée par Les Soulèvements de la Terre (LST), et les violents affrontements qui ont suivi. L’instruction du dossier aboutissant au décret a pris beaucoup de temps, en raison des nombreuses questions juridiques qu’il soulevait.
En fin d’après-midi, les avocats du mouvement, Mes Raphaël Kempf et Ainoha Pascual, ont annoncé le dépôt prochain d’un recours auprès du Conseil d’Etat.