Les bisous ne seront-ils bientôt plus que le souvenir du « monde d’avant » ? Pour Kant, ils révèlent notre insociable sociabilité : ce besoin insupportable d’être avec un autre que soi. Le bisou nous met directement en prise avec l’autre, de manière singulière. Alors Géraldine Mosna-Savoye se questionne : s’il disparaît, sera-t-on moins proches les uns des autres ?
Peut-on imaginer un monde sans bisous ?