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Victoire pour les écologistes opposés aux néonicotinoïdes. Les vingt-sept États membres de l’Union européenne n’ont pas le droit de déroger à l’interdiction européenne concernant les semences aux néonicotinoïdes, a jugé le 19 janvier la Cour de justice européenne. Et ce, y compris en cas de circonstances exceptionnelles.
Surnommés « tueurs d’abeilles », les néonicotinoïdes sont interdits depuis fin 2018 au sein de l’Union européenne en raison de leur dangerosité pour la biodiversité et la santé humaine. Onze mauvais élèves persistent malgré tout à accorder des « autorisations d’urgence » aux acteurs de la filière des betteraves sucrières, qui peinent à trouver des alternatives.
Le gouvernement français prévoyait ainsi d’accorder pour la troisième année consécutive, en 2023, une dérogation aux betteraviers utilisant ces substances. Il devra renoncer à ce projet, désormais considéré illégal par l’UE. « Il s’agit d’une décision formidable […] et d’une grande victoire pour les écologistes », a déclaré dans un communiqué François Veillerette, porte-parole de l’association Générations futures.