Par Daniel Bozec – d.bozec@sudouest.fr
Publié le 27/04/2023 à 20h09
C’est un peintre et tatoueur béglais qui a été retenu pour l’affiche de la prochaine édition, organisée début juin en centre-ville
C’est une tradition bien ancrée : l’affiche de la Fête de la morue, dont la 27e édition aura lieu les 2, 3 et 4 juin en centre-ville et non plus à Bègles-plage, a été dévoilée ce jeudi 27 avril. Et c’est la danseuse de flamenco de Dusty Brasseur, un Béglais peintre et tatoueur, qui l’a emporté parmi « 1 500 votants ».
Et pour cause : le prochain rendez-vous sera placé sous le signe de l’Espagne, Bègles étant jumelée avec la ville de Collado Villaba, au nord-ouest de Madrid. Petite astuce : deux affiches ont été imaginées, l’une avec un masque de morue, l’autre sans, clin d’œil résolument « post-Covid ». « On tombera le masque », promet le maire Clément Rossignol Puech.
L’opposition grince
À l’heure où la ressource morue pose question, sa célébration se veut responsable, de l’alternative en plats végétariens à l’organisation d’une « table ronde » sur « les enjeux de la surpêche », samedi 3 juin. Plus terre à terre, 27 associations locales seront mobilisées derrière les stands de restauration, et la programmation, savant cocktail de théâtre de rue, danses et concert, visait l’égalité hommes-femmes.
« Une attention qui nous a permis d’avoir plus de femmes artistes que d’hommes », souffle Nadia Benjelloun-Macalli, adjointe au maire de Bègles en charge de la vie culturelle. Une présentation consensuelle qu’est venu troubler un communiqué de l’opposition béglaise, laquelle se fait porte-parole d’un « monde associatif déçu et non entendu » auquel auraient été imposés les « trois sites épars, des jauges de 3 000 personnes, un numerus clausus du nombre de stands, des mutualisations obligées ».