La dissolution des Soulèvements de la Terre témoigne, selon les dirigeants du parti, d’un mouvement de criminalisation de l’écologie et pousse EELV dans un périlleux exercice pour concilier tentation radicale et nécessité d’élargir sa base.
« Ecoterroristes », tenants d’une écologie « punitive », coupables d’« agribashing » : voilà les écologistes au centre d’un nouveau procès. Ils ne sont plus les « amish » illuminés dénoncés, en 2020, par Emmanuel Macron, mais désormais les proches de mouvances ciblées par les forces antiterroristes. A l’annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre, mercredi 21 juin, et dans la foulée de nombreuses perquisitions, dont une visant un adhérent d’Europe Ecologie-les Verts (EELV), les responsables du parti s’estiment devenus des boucs émissaires.