Le 3 juillet 1944 un train de déportés partait de la gare Saint-Jean. Il mettra deux mois pour parvenir à Dachau. Voici son histoire et le témoignage de Renée Lacoude parus dans nos colonnes, à l’occasion de l’installation d’une plaque commémorative dévoilée dans le hall de la gare Saint-Jean, le 24 mars 2012
Renée Lacoude avait 27 ans lorsqu’elle a été arrêtée. Le 14 juin 1944 à Bègles. Chez elle, sous les yeux d’Alain son fils, 6 ans, horrifié. « J’étais rattachée au réseau de résistants Andalousie. J’étais chargée de recueillir des informations ferroviaires et de les transmettre. » Son fils, s’en souvient comme si c’était hier.
Bordeaux et la Seconde Guerre mondiale : l’histoire du « train fantôme » qui a mis deux mois pour parvenir à Dachau