Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.
« Ce rapport du GIEC est un atlas de la souffrance humaine et une accusation accablante de l’échec du leadership climatique, a réagi Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Les plus grands pollueurs du monde sont coupables de l’incendie criminel de notre seule maison. » Comme il le fait régulièrement, M. Guterres appelle les pays à sortir du charbon, à faire une transition vers les énergies renouvelables et à financer l’adaptation à hauteur de 50 % des fonds climat. « Au fur et à mesure que les impacts climatiques s’aggraveront, l’augmentation des investissements sera essentielle à la survie. »