Le président du Conseil départemental avait saisi en vain le ministère de la Santé. Selon lui, le Département n’a pas un pouvoir de contrôle assez renforcé

Le président du Conseil départemental de la Gironde, le socialiste Jean-Luc Gleyze, a révélé ce mardi 1er février que deux lettres d’alerte ont été envoyées au président de la République et à la ministre de la Santé d’alors, Agnès Buzyn, concernant la situation des Ehpad. Une information livrée lors d’une conférence de presse portant sur les maltraitances dénoncées dans « Les Fossoyeurs », l’ouvrage du journaliste Victor Castanet qui vise le groupe d’Ehpad privés Orpea.

Adressé à Emmanuel Macron en 2017, le premier courrier se contentait de critiquer une loi de réforme des tarifs des Ehpad. Le second est plus intéressant. Envoyé à Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, en février 2018, il tirait nettement la sonnette d’alarme, affirme Jean-Luc Gleyze, sur la situation de l’ensemble des Ehpad du département.

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Ehpad en Gironde : des pouvoirs de contrôle trop limités, selon le Conseil départemental