Après les dégradations répétées des locaux du Planning familial 33 et de l’ASTI, celles visant les
mosquées de Saint-Michel et de Pessac, ou encore les tags sur la permanence du député de la 7e
circonscription à Pessac et celle de Loïc Prud’homme à Villenave d’Ornon, le CADA (Centre d’accueil
de demandeurs d’asile) de Bègles a été vandalisé dans la nuit du 7 au 8 mars.
Le groupuscule néo-fasciste Action directe identitaire a revendiqué ces actes odieux. Ce groupuscule,
aux méthodes violentes, aux discours de haine, incitant à la discrimination n’a pas sa place dans
notre commune, ni nulle part ailleurs.
Nous condamnons avec la plus grande force ces agissements et demandons que tout soit mis en
œuvre pour rechercher, trouver les auteurs de ces actes afin qu’ils soient jugés. La loi de la
république doit être appliquée avec fermeté à l’encontre de ces groupes fascistes, ces groupuscules
doivent être dissous.
Nous invitons les Bèglaises et les Bèglais à rejeter ces agissements, c’est une des conditions pour
continuer à vivre paisiblement dans notre ville, qui garde en mémoire les actes de barbarie de
l’extrême droite. Nombres de nos rues portent les noms de celles et ceux qui ont lutté contre la
barbarie fasciste, leurs combats sont les nôtres.
Plus récemment les béglais.e.s ont clairement exprimé leur refus de cette idéologie raciste et
nationaliste. Le Conseil municipal ne compte ainsi aucun élu d’extrême droite et les candidats
Rassemblement National et Reconquête ont obtenu des scores largement inférieurs à la moyenne
nationale aux dernières élections législatives et présidentielles.
Communiqué de la NUPES de Bègles