Les résultats de l’élection présidentielle ont amené de nombreux observateurs à penser que la France serait divisée en trois pôles : un centre de gouvernement, une droite regroupant ses courants conservateurs et extrémistes et une gauche majoritairement ralliée à son pôle radical.

Les variables de la sociologie électorale, l’abstentionnisme, le clivage entre générations ou modes de vie expliquent qu’il ne s’agit pas d’une simple répétition du scénario de 2017. En effet, la crise des « gilets jaunes » et celle du Covid-19 ont accentué le sentiment de « détestation » des hommes et des femmes politiques représentant les partis de gouvernement. Emmanuel Macron incarne particulièrement bien cette détestation.

https://theconversation.com/lelite-de-lanti-elitisme-un-paradoxe-francais-182177?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2023%20mai%202022%20-%202300022888&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2023%20mai%202022%20-%202300022888+CID_14e88f866b4e23679a8b8dd01af0335c&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Llite%20%20de%20lanti-litisme%20%20un%20paradoxe%20franais

L’élite « de l’anti-élitisme », un paradoxe français