La présentation réalisée lors séance plénière du 11 octobre fait suite aux annonces récentes du gouvernement. En septembre 2021, le gouvernement a confirmé un engagement financier de 4,1 milliards d’euros pour réaliser la première étape du projet, qui comprend notamment la création de la ligne nouvelle à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Le gouvernement a également annoncé la création d’un établissement public local (EPL) dédié au financement du projet. Cet établissement pourra, en application de la loi d’orientation sur les mobilités (LOM), prélever une fiscalité dédiée sur les entreprises bénéficiaires afin de faciliter le financement des collectivités participantes.

L’engagement financier de l’Etat est conditionné à un engagement identique des collectivités. L’enveloppe de 4,1 milliards du gouvernement ne représente que 40 % du financement global du projet. Aux côtés de la Région, les collectivités de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie participeront aussi à hauteur de 40 %, soit 4,1 milliards d’euros consacrés à cette première phase. L’Union européenne doit ajouter une subvention complétant les 20% restants.

Pour la Région Nouvelle-Aquitaine, le plan de financement sera proposé à la séance plénière du 13 décembre 2021.

Lors de la séance du 11 octobre les écologistes se sont positionnés contre le projet GPSO ont dénoncé les fakenews permanentes entretenues depuis des années pour survaloriser ce projet et en disqualifier les alternatives.

Non la GPSO ne mettra pas fin au mur de camions qui traverse notre région,

Non  la GPSO n’est en rien un projet de transition écologique,

Non la GPSO ne sera d’aucun bénéfice pour les territoires ruraux !

04 COMMUNICATION GPSO.pdf

Le Président de Bordeaux Métropole Alain Anziani de son côté engage la collectivité en faveur de la LGV Vers Dax et Toulouse, malgré l’opposition des écologistes. Un vote formel aura lieu au mois de novembre prochain, mais la direction est donnée : Bordeaux Métropole soutient le projet de LGV au sud de Bordeaux (Toulouse et Dax), malgré l’opposition de ses alliés écologistes. Le courrier d’intention qui engage la collectivité sera adressé prochainement au gouvernement.

Voir https://www.sudouest.fr/economie/lgv/metropole-de-bordeaux-pourquoi-alain-anziani-met-le-projet-de-lgv-sur-les-rails-6555304.php

Concernant le rejet du recours par le Conseil d’Etat de certaines associations qui demandait l’annulation de la déclaration d’utilité publique (DUP) accordée le 25 novembre 2015 aux travaux d’aménagement du réseau ferroviaire sud de Bordeaux (AFSB)

https://www.sudouest.fr/economie/lgv/ligne-a-grande-vitesse-bordeaux-toulouse-le-conseil-d-etat-rejette-le-recours-des-associations-6231474.php

Ce recours concerne les AFSB (Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux) qui consistent à faire sauter le bouchon ferroviaire au sud de Bordeaux. Ces AFSB ont été présentés tout d’abord comme une composante de la LGV GPSO, certes, mais il sont indispensables aussi au développement des trafics TER et des trains de marchandises.

D’après l’analyse juridique du groupe, ce recours est une erreur stratégique des associations de moindre envergure qui l’ont attaqué. Les associations importantes comme la SEPANSO se sont abstenues de le faire. Ce n’est pas en s’attaquant aux AFSB qu’on peut faire échec au GPSO.

Dans les différentes mandatures depuis 2009, le groupe écologiste a toujours voté favorablement toutes les délibérations relatives aux AFSB car si on ne fait pas sauter ce bouchon ferroviaire, le RER métropolitain ne pourra pas donner sa pleine mesure et on obère toute politique ferroviaire ambitieuse des TER et trains de marchandises au sud de Bordeaux.

Mobilités : LGV GPSO