L’été n’a pas commencé qu’il fait déjà trop chaud. EDF l’a annoncé le 9 mai : la production d’électricité pourrait être affectée jusqu’au dimanche 15 mai, notamment à la centrale du Blayais. La température de l’eau rejetée dans l’estuaire de la Gironde ne respecte plus les normes de protection du milieu. Ce micro-événement n’aura qu’un impact marginal sur la production électrique, mais il met en lumière ce qu’une intense campagne de relations publiques et de communication s’emploie depuis plusieurs mois à tenir sous le boisseau : présenté comme une solution majeure face au réchauffement, le nucléaire y est aussi vulnérable.
Nucléaire : « Le réchauffement climatique met en évidence la vulnérabilité des centrales à l’élévation des températures »