Apparus en force dans le paysage urbain durant la dernière décennie, les parkings aériens n’ont pas encore tout à fait convaincu, entraînant des phénomènes de stationnement anarchique dans certains quartiers
Ici et là, quelques voitures garées dans les allées, en file indienne sur la chaussée, parfois devant les conteneurs de déchets enterrés, y compris les nuits où passent les éboueurs. Tout écoquartier qu’il est, Terre Sud, à Bègles, n’en a pas tout à fait fini avec l’automobile et, accessoirement, le stationnement anarchique autour de ces résidences où vivent 2 700 habitants, et assujetties à deux immenses parkings silos de 574 et 575 places. Au-delà des libertés prises par certains, « la fin de la voiture, on n’y est pas encore », tranche une propriétaire.
Pierre OUALLET se fonde sur les retours de la police municipale et évoque « une cinquantaine de véhicules » qui pose problème. « Depuis un an », les PV ne sont plus épargnés aux fautifs. Autres « leviers d’action » : la remise à plat de la circulation sur la rue Mallet, axe transversal qui pourrait passer à sens unique, mais avec une vingtaine de places supplémentaires, et l’instauration, d’ici « fin 2022 », d’une zone bleue.