En cinquante ans, le rendement moyen des blés français est passé de 15 quintaux (15 x 100kg) par hectares à 70. Un bond immense imputable aux avancées de la génétique, des fertilisants, des pesticides et du perfectionnement des méthodes de travail du sol et des récoltes.

Les méthodes agroécologiques n’ont toutefois pas le «rendement à tout prix» comme objectif principal. Les écoagriculteur·rices favorisent des méthodes axées sur le vivant (pollinisateurs, microorganismes, etc.) sans intrants chimiques.

Seulement, ces méthodes moins productivistes peuvent induire jusqu’à 25% de pertes de rendement par rapport aux méthodes conventionnelles.

Cette moindre productivité condamne-t-elle pour autant la sécurité alimentaire mondiale ?

Peut-on produire de façon écologique assez de nourriture pour toute l’humanité ?