Les sanglots longs des violences de l’automne. « Violence extrême » voire, « éco-terrorisme » ; plusieurs ministres -en tête desquels celui de l’intérieur, Gérald Darmanin- ont rivalisé d’inventivité pour qualifier les manifestations de ce week-end contre l’implantation d’une retenue d’eau (ou « méga-bassine ») à Sainte-Soline (Deux-Sèvres ). Dans une chronique pour l’émission Quotidien, le politologue Clément Viktorovitch démonte l’usage de ces termes en expliquant leurs implications juridiques, et alerte sur ces manipulations outrancières du langage.
Peut-on sérieusement parler d’éco-terrorisme ?