Six réacteurs d'<span class="caps">EDF</span> arrêtés en 2023 en raison de la corrosion

Les déboires des réacteurs nucléaires d’EDF se poursuivent. Deux d’entre eux ne pourront finalement pas redémarrer avant la fin de cet hiver, et six autres devront être arrêtés, à leur tour, en 2023 pour des réparations liées à des problèmes de corrosion.

Au 19 décembre, sur les 56 réacteurs que compte la France, 16 étaient à l’arrêt, comme le montre l’outil de suivi EnergieBot de FranceInfo :

EDF indique, dans une note d’information publiée vendredi 16 décembre sur son site, avoir décidé de procéder au « remplacement préventif complet des tuyauteries des lignes d’injection de sécurité dont les soudures pourraient être affectées par le phénomène de corrosion sous contrainte (CSC) ». Sur ces six réacteurs de 1 300 mégawatts (MW), « comme nous sommes à peu près sûrs de trouver des choses, nous passons directement aux travaux », a expliqué un porte-parole d’EDF à l’AFP. Les réacteurs concernés — Belleville 1, Belleville 2, Cattenom 2, Golfech 2, Nogent 1, Nogent 2 — devront être arrêtés le temps des travaux.

Ce problème de corrosion sous contrainte a été découvert fin 2021 et se révèle crucial car le circuit d’injection de sécurité est censé garantir le refroidissement du cœur du réacteur en cas d’accident.

Six réacteurs d’EDF arrêtés en 2023 en raison de la corrosion