Il ne s’agit plus de freiner. S’ils ont bataillé ces dernières années en coulisses pour repousser l’échéance du tout électrique, une bonne partie des constructeurs européens se sont désormais lancés à tombeau ouvert dans l’électrification de leur gamme. A partir du 1er juillet 2035 , ils ne pourront plus vendre de nouveaux véhicules thermiques au sein du marché unique.
La plupart d’entre eux, surtout français, ont décidé d’anticiper l’échéance de cinq ans, voire plus. « Les constructeurs font face à une concurrence accrue à l’occasion du passage à l’électrique, observe Marie Charon, de Transport & Environnement. Ils ont donc tout intérêt à se lancer dans une course à l’électrification afin de conserver, voire conquérir, des parts de marché et d’attirer les investisseurs. »