En 2023, l’électricité en Europe reposait sur 44 % d’énergies renouvelables, 33 % de combustibles fossiles (charbon, gaz et pétrole), 23 % de nucléaire. Selon RTE [Réseau de transport d’électricité], ces chiffres étaient respectivement de 29 %, 6 % et 65 % pour la France.
A la recherche du bon mix énergétique
Solaire et éolien, nucléaire, gaz et pétrole… La future répartition des sources d’énergie est l’objet de débats véhéments, en amont de la discussion de la programmation pluriannuelle de l’énergie 2024-2033.
- « Solaire et éolien offrent les plus grands potentiels à coût nul », par Cédric Philibert, économiste, ancien analyste à l’Agence internationale de l’énergie
- « Il est urgent que le gouvernement prenne conscience du désastre énergétique annoncé par RTE », par Gérard Buffière, ex-directeur général d’Imerys, et Bernard Kasriel, ex-directeur général de Lafarge
- « Dans un monde où les énergies fossiles sont encore indispensables, il nous faut optimiser leur exploitation », par Stefan Ambec, chercheur à l’Ecole d’économie de Toulouse et directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, et Claude Crampes, professeur émérite et chercheur à l’Ecole d’économie de Toulouse
- « Si l’Allemagne arrive de nouveau à imposer ses vues à Bruxelles, c’est toute la politique énergétique de la France qui se retrouvera entravée », par Etienne Beeker, économiste de l’énergie, et Dominique Finon, directeur de recherche émérite au CNRS
- « La puissance publique doit assumer une forme de “colbertisme vert” pour développer l’énergie solaire », par un collectif de sept énergéticiens
« Les énergies renouvelables sont les seules capables d’augmenter nos capacités de production d’électricité décarbonée d’ici à 2030 »